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Artiste

David Legrand



" Quand les berrichons deviennent Russes ! "



Parcours biographique





Né à Châteauroux le 7 septembre 1972.



Etudie au Collège Marcel Duchamp (Classe préparatoire des Beaux Arts de Châteauroux 1989-1992 ) et à l'Ecole des Beaux Arts Régionale de Nantes (1992- 1997)



De 1990 à 1992 membre du groupe Pulse (Fanfare polyartistique du collège Marcel Duchamp ) avec Henrique Martins Duarte, Bruno Douet, Maxime Touratier, Rainier Lericolais, Fabrice Cotinat, Christophe Alaphilippe et Stéphane Landry



1993 rencontre Michel Journiac



En 1994 organise à l'Ecole Régionale des Beaux Arts de Nantes une journée consacrée à l'Art Corporel et aux actions. Michel Journiac et Arnaud Labelle- Rojoux en sont les invités



De 1995 à 1997 assistant de Pierre Bismuth



A réalisé, produit, filmé, écrit et exposé entre 1989-1999 un théâtre de figurines préfigurant un théâtre de la parole plastique ou une série d'environnements fonctionnels pour un ensemble de personnages essentiels



En 1999 il occupe un territoire minimum de création "dans la république des enfants", puis invente avec Fabrice Cotinat : la galerie du cartable (petite galerie portative pour piéton) rejoint quelques mois plus tards par Henrique Martins- Duarte.



En 2000 avec Christiane Carlut ils créent L’Université du cartable (Théâtre d'actions plastico-politique de l'enseigné)



Collabore à divers titre avec Michel Aubry (sculpteur) et Marc Guérini (vidéaste), Boris Lehman (cinéaste), Philippe Zunino (poète activiste), en 2002 avec Michel Weemans (historien de l'art) et Denis Champeau (cinéaste) fondent Bruegel- Factory : entreprise de recréation cinématographique (16 mm) des tableaux de Pieter Bruegel L'Ancien.





Depuis 2000, il entreprend une oeuvre commune appelée "histoire-s de la transmission" constituée d'une série de Workshops en écoles primaires, en écoles d'arts et d'actions directes dans l'espace publique avec des enfants, des étudiants, des habitants, des artistes et des fonctionnaires volontaires. Une fable esthético-politique, en plusieurs chapitres filmés ou non, qui présente l'art comme une forme à vivre par une esthétique "sur le champs", de désapropriation des oeuvres en poussant aussi loin qu'il soit possible l'amateurisme, l'expérience de l'anonymat et de l'impropriété. Même si à une étape ultérieur l'idéal serait de se passer tout à fait de l'auteur, le nouveau théologien de la propriété.



Aujoud'hui "pour se libérer la tête" avec la galerie du cartable ils projetent d'ouvrir une galerie sonore qui s'appelera " Cabaret d'écoute".





Vers une pratique de l'ouïe, qui traiterait l'écoute comme n'importe quel support réel de l'oeuvre à faire, un lieu d'exposition à l'ouïe et un lieu d'émission de la voix.



En d'autres termes un lieu où l'oeuvre n'est rien d'autre que du son.



Même s'il ne sait ni ne veut conduire de voiture comme Boris Lehman, david legrand revendique un art du piéton vers un univers où bon jour signifie vraiment bon jour.



"il faut des petites filles comme toi en province pour que la vie continue dans ce quelle a de meilleurs"



Restons des enchanteurs, osons le kitch !




SOLANGE MORLON






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